Compte-rendu de la réunion du 1er avril 2009 au collège La Fontaine

 

Aurélie commence par expliquer l'annulation du stage "mise en bouche de textes de théâtre" qui avait été proposé, pour lequel le nombre d'inscrits était inférieur au minimum prévu.

 

On s'interroge ensuite sur le faible enthousiasme (il n'est évidemment pas question ici des nombreux présents à la réunion, mais de ceux qu'on espérait...) que suscite cette année le festival. Est-ce un problème :

·        De communication ? Dans ce cas, on comprend mal car il semble qu'on ait essayé tout ce qu'on connaît, courrier postal, mail, invitations par la voie hiérarchique, affiches… il reste bien sûr la montgolfière aux couleurs du festival ou le détournement de Woinic, mais personne n'en parle.

·        De formation des enseignants, qui connaissent mal le théâtre scolaire et ses richesses…

·        De rigueur et d'engagement, puisqu'on voit se multiplier les cas d'inscriptions suivis de désistements, les coupables ne sont pas nommés ici mais ils se reconnaîtront, le rouge au front…

·        De méconnaissance des règles du jeu :  il semble qu'on commence à confondre ce festival avec une scène ouverte… Rappelons que c'est au départ un projet collectif dans lequel chacun est acteur et responsable, sans hiérarchie ni décideurs attitrés, même si, pour des raisons évidentes de fonctionnement certains d'entre nous sont (sommes?) organisateurs.

       

Fayçal et Aurélie, qui ont beaucoup réfléchi, proposent une formation, en début d'année, ouverte à tous les collègues, sur le théâtre scolaire et ses apports : on pense bien sûr à tout ce qu'un Bernard Grosjean nous invite à découvrir et à partager.

 

Fayçal (ou Aurélie ?) rappelle que depuis cette année nous sommes engagés dans un PAG, tout le monde  fait semblant de savoir ce que c'est, mais Aurélie (ou Fayçal ?) en bonne (bon ?) pédagogue (gogue ?) en rappelle les principes : plusieurs établissements, un artiste, une production, et un financement rectoral et non plus académique… Pour être crédibles, il faudra maintenant se faire entendre à Reims, c'est plus loin.

Dans ce cadre, un artiste intervenant étant obligatoire, il serait possible de soutenir des troupes débutantes et de leur donner la confiance et l'envie de nous rejoindre, qui semblent s'atténuer.

 

Organisation de la semaine du festival.

·        Un intervenant doit être contacté pour animer des ateliers.

·        On pense à un journal en ligne, tel qu'il avait été ébauché les années précédentes, mais confié à un intervenant extérieur (un technicien du CDDP ?). On pourrait aussi faire appel à des écoles spécialisées dans la vidéo, la "couverture" du festival s'inscrivant dans les stages des étudiants : à creuser pour 2010…

·        Une "plaquette vidéo" pourrait être réalisée et envoyée aux établissements en début d'année, pour faire connaître le festival.

·        Les "clubs-journal" et autres participants à la semaine de la presse sont bien sûr invités.

 

Cependant, dans la joie et la bonne humeur, chacun se retrouve par journée pour mettre en place l'ordre de passage, les horaires précis et les animations.

 

 

Dominique Rieffel rieffeldg@wanadoo.fr

 

 

 

 

Une réaction à ce compte-rendu, et ma réponse... pour m'expliquer auprès de ceux qui pourraient se sentir "agressé(e)s"

 

Bonjour,

Après 15 ans de festival je lis avec bien du mal le compte-rendu (toujours rapide, bien pratique, efficace!) de la réunion du 1er avril ; peut-être est-ce un
poisson ? Il est vrai qu'internet et le boulot fait sur le site du festival facilitent beaucoup l'engagement des mères de famille qui ne sont pas forcément dispos le mercredi et permettent d'envoyer toutes les infos la veille de la réunion afin de respecter et soutenir l'action des "responsables" !
Désolée, je pensais faire assez en participant et en respectant les délais depuis 15 ans !

 

Bonjour,
Je crains de t'avoir blessée, et j'en suis sincèrement peiné et désolé.
Ce que j'écris du peu d'enthousiasme suscité par le festival ne concerne évidemment pas ceux qui y participent, ni ceux qui sont intéressés mais ne peuvent pas donner suite, pour des raisons que je respecte, même si je m'amuse à les brocarder.
Notre inquiétude vient simplement du fait qu'il y a environ 25 troupes inscrites alors qu'il y en avait 32 en 2006, avec des ateliers et un mercredi de pratique théâtrale ouvert à tous, 39 en 2004, etc. Du fait aussi que les stages de formation se déroulent avec 6 participants, ou sont annulés, faute d'inscrits.
Nous nous interrogeons sur les raisons de cette désaffection et sur les moyens d'y remédier.
Il ne s'agissait en aucune façon de critiquer les absents, rien ne nous y autorise... (...)
En espérant avoir expliqué mon propos, je t'adresse mes excuses pour la maladresse de la formulation qui explique seule que tu aies pu te sentir concernée.